✗ Je te hais, moi aussi.....

La vie n'est pas un conte de fée, mais ça tout le monde le sait. D'ailleurs jamais personne ne pouvait ouvrir ce cœur. Personne ne pourrait se sentir attirer par une fille à la peau blanche perle, et aux cheveux noirs corbeau, c'était une fatalité. Pourtant dans la vie, le destin change de tour, la girouette change de sens, se plonge dans la bise de l'est, si redoutable, et là, je persiste, nous persistons pour ne pas céder à la brise douce. Puis tout s'enchaine, nous penchons, nous tournons, nous changeons, nous virons, puis tout se réveille, je réalise ma bêtise, ta bêtise....
Pour cette jeune fille, la vie ne fut jamais tendre avec elle, depuis sa plus tendre enfance, elle reçut une beauté enchanteresse, de beau yeux ébènes, tournant vers le charbon, des cheveux presque hirsutes noir corbeau, une peau blanche sans défaut et une voix cristalline... Comment est-ce qu'un enfant pareil aurait pu devenir ce que la jolie Mirajane est devenue. Derrière elle se cache l'ombre d'un passé tellement sombre, ou elle était incomprise, loin de tout, elle rêve d'un avenir meilleur, oui, c'est sûrement cela. Pourtant, le destin la poursuivit malgré ses cris, devenant chaque l'enfant sombre qu'elle est, se sentant comme une intruse, non, la vie ne fut jamais tendre vers Mirajane, les malheurs la poursuivent dit-on, pourtant, est-ce qu'un peu de lumière peut s'allumer dans la nuit de son esprit, quelques rares personnes on réussit à le déverrouiller, d'autres on réussit à la charmer, mais personne ne réussira à la comprendre, car elle reste Mirajane, l'enfant incompris, Mirajane le corbeau, Mirajane l'enchanteresse, Mirajane, la charmeuse de feu, Mirajane, le reflet d'une lumière,... pour toujours, ou presque.... Pourtant, la vie est ainsi est tout le monde doit vivre avec, c'est ce qu'elle comprit.

- Bordel ma cheville ! Quelle m**** !
Mirajane repris petit à petits ses esprits, elle avait glissé sur un plaque de glace. Essayant tant bien que mal de se hisser sur ses deux jambes, elle re-glissa, se tordant en passant le poignet, c'était vraiment désagréable. Elle remit habilement une de ses petites mèches hirsutes noir corbeau derrière son oreille, puis essaya de se relever. Ses jambes frêles la hissèrent, puis elle marcha tout droit vers l'hôpital. A quoi bon inquiéter sa mère alors qu'elle en avait rien à faire d'elle, puis elle la ferait sûrement stresser encore plus qu'elle ne l'ai déjà. Elle prit donc à gauche direction Queensway Hospital. Devant elle, les maisons d'Ottawa s'alignaient. Elle entendait des rires par ci, par là, s'était répugnant selon elle. Des enfants si inconscients de ce que la vie leur réservait, la fugue, la drogue, l'alcool, tout ça n'était que de vagues mots pour eux, des choses qu'ils pensaient horribles, pourtant, pour Mirajane, c'était son seul bonheur. Combien de fois s'était-elle battue contre l'envie de mourir. Pourtant, à chaque fois,, l'alcool,la drogue la sauvait, l'emmenait dans un autre monde. Complétement dans ses pensées, elle avançait petit à petit vers l'hôpital, sans s'en rendre compte elle se trompa plusieurs fois de chemin quand enfin, en boitant, elle arriva vers Queensway. Elle poussa la grande porte vitrée, n'avait-il donc pas de porte automatique bon sang ?! Dedans, une étrange odeur planait, une odeur de malaise, d'angoisse, comment des gens pouvaient-ils travailler ici !? Il n'y avait rien de plus ennuyant, et de.... macabre. Bien sûr, ils sauvaient des vies et tout le tralala, mais bon, quand même. Mirajane se dirigea vers la réception, histoire d'obtenir un rendez-vous. Quand tout à coup elle se cogna le crâne contre un jeune homme. Ses mèches blondes dégagées laissaient entrevoir son visage.
- Vous pouvez pas faire attention ! Dit-elle.
Puis, elle leva le visage et vu enfin qui se tenait devant elle.
- Maxyme......
Elle tourna le regard. Il n'en valait pas la peine, non vraiment...